
L’extraction de l’or conventionnel
Pour extraire 20 grammes d’or, il faut 50.000 litres d’eau, 150 litres d’essence, 18 kg d’oxyde de soufre, soit 415kg de CO2.
Les conditions de travail des mineurs sont déplorables.
Entre corruption, exposition à des produits lourds de conséquences pour leur santé et conditions de vie extrêmement précaires, c’est un véritable cauchemar social et environnemental.
Aujourd’hui, seulement 10% de l’or est produit dans des mines artisanales à taille humaine.
Or, près de 60% des consommateurs se disent prêts à payer plus cher pour acheter de l’or éthique : la demande dépasse l’offre.
Les alternatives à l’or conventionnel
Le RJC garantit que l’or ne provient d’aucune zone de conflit (« conflict free ») et qu’il est extrait, transporté et commercialisé selon des pratiques respectueuses des hommes, de l’environnement et du droit social.
L’or recyclé : il s’agit simplement d’or qui a déjà servi (en joaillerie ou dans certaines industries), et qui est à nouveau façonné pour créer un bijou tout neuf.
Bien que des produits chimiques soient nécessaires dans le processus, l’impact environnemental et social de l’or recyclé est bien moindre que celui d’un or nouvellement extrait.
L’or labellisé Fairmined : ce label de certification est décerné par l’AMR (Alliance for Responsable Minings) à des communautés minières autonomes et artisanales en Amérique Latine, en Afrique et en Asie.
Ce label extrêmement exigeant est la garantie d’un or extrait dans le respect des conditions de travail et des normes écologiques qu’il impose.
Pour en savoir plus, visitez le site de l’ARM, Alliance For Reponsible Mining
Ci dessous :
- la vidéo explicative sur l’extraction de l’or
- le lien vers le site Veracash, dont le sujet porte sur l’or propre et éthique.
- Le site Ideas For Development avec un article sur l’extraction aurifère en Guyane.


Mine d’extraction aurifère et usine de cyanuration de la multinationale Auplata, en Guyane. Site : Reporterre.net